Élections provinciales 2025
Diversifier les marchés d’exportation en tablant sur le potentiel offert par les marchés de la francophonie canadienne et internationale.
Mettre sur pied un centre d’aide aux exportations en appui aux entreprises francophones et visant notamment à multiplier les missions commerciales au sein des pays de l’OIF et les autres provinces canadiennes.
Dans un contexte où le marché américain pourrait devenir beaucoup moins accessible pour nos produits et services, les opportunités d’affaires pour l’Ontario peuvent être multipliées au Canada et à l’international grâce à la francophonie ontarienne qui peut notamment compter sur un éco-système d’affaires structuré et la présence d’une forte diaspora étant en mesure de faire le pont avec les marchés internationaux.
À l’échelle mondiale, la francophonie représente 16 % du PIB mondial et affiche un taux de croissance de 7 % annuellement, selon l’OIF. Le français se positionne comme la troisième langue d’affaires et d’ici 2050, l’OIF estime que le nombre de francophones passera de 320 millions à plus de 750 millions, dont 85 % résideront en Afrique. L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) estime d’ailleurs que les exportations ontariennes vers les pays francophones auraient été inférieures de 58 M$ et les importations, de 1,4 G$ si la province n’avait pas eu d’échanges avec les pays francophones.
Du côté canadien, alors que le principal frein à l’accroissement au commerce Ontario – Québec semble être la barrière linguistique, selon un rapport de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes (FCEI), là encore la francophonie économique ontarienne peut faire partie de la solution et contribuer à l’enrichissement collectif.
Mettre sur pied un fonds d’investissement dédié à l’économie francophone à hauteur de 5 millions.
Ce fonds accorderait un apport financier significatif à des projets entrepreneuriaux sous forme d’obligations convertibles.
Par ailleurs, le gouvernement devrait explorer un mécanisme simple et rapide de distribution de micro-subventions pour favoriser le développement des PME.
Un sondage effectué par la firme Léger en octobre 2024 auprès de 170 entrepreneurs franco-ontariens a d’ailleurs identifié les besoins de financement comme étant un élément important à privilégier pour favoriser la croissance des entreprises francophones.
Soutenir les efforts de repreneuriat comme vecteur de croissance économique et de développement de la communauté franco-ontarienne.
Au Canada, 60 % des entrepreneurs ont plus de 50 ans. On estime qu’au moins 50 % des entreprises auraient une planification successorale déficiente. Les entreprises francophones ne font pas exception. Les mesures de soutien au repreneuriat sont peu nombreuses et demeurent méconnues.
Par ailleurs, les résultats d’études récentes démontrent que les opportunités de développement économique associées aux transferts d’entreprises (repreneuriat) en termes de productivité et d’emploi sont plus importantes que celles associées au démarrage d’entreprise.
Favoriser l’immigration économique francophone et la reconnaissance des acquis de formation étrangers
Afin de contribuer à résorber la pénurie de main-d’œuvre francophone qui sévi dans certains secteurs clés, notamment en santé, en éducation et en petite enfance. Cette mesure contribuerait à redynamiser certaines régions à forte concentration francophone et par le fait même stimulerait leur économie.
Assurer la présence d’au moins un francophone
Au sein de l’ensemble des conseils d’administration des sociétés provinciales publiques et parapubliques afin de maximiser la contribution de la francophonie ontarienne.
Pour aller plus loin : consultez notre Livre blanc sur l’économie franco-ontarienne (édition 2025)